Article Ouest France du 13 juillet 2012, feu d'artifice de Redon

Publié le par Breiz'Artifices

Feu d'artifice : les derniers préparatifs à Redon

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Le spectacle dure un peu moins de vingt minutes. Pourtant, Charlotte Colombel, designer pyrotechnique, et ses sept techniciens préparent le feu d'artifice du 14 juillet depuis des semaines.

Tous les ans, le feu d'artifice du 14 juillet attire plus de 10 000 personnes à Redon. Devant un public d'une telle envergure, il ne faut pas se rater. « Ca fait des mois que je réfléchis à ce feu, commente Charlotte Colombel, designer pyrotechnique chez Breiz'Artifices. Même si j'en crée une trentaine à l'année, celui de Redon est spécial pour moi. C'est la ville qui m'a vu débuter et qui m'a fait connaître dans le milieu. »

18 minutes 30 de show

Cette année, le thème du feu d'artifice est de circonstance : « Non à la pluie qui mouille, oui au soleil qui brille ». À partir de là, Charlotte choisit une bande-son qui correspond. Car ce show, qui durera 18 minutes et 30 secondes, montre en main, est un show pyromusical.

« Un feu d'artifice, ça s'écrit, explique Charlotte Colombel. Par exemple, j'ai pour habitude de mettre une musique de Disney chaque année. Cette fois, ça sera La chanson de la pluie dans Bambi. Et puis, certains projectiles exploseront et retomberont lentement, un peu comme des gouttes d'eau. Pour le soleil, c'est plus facile à illustrer. »

Les camions bardés de matériel sont arrivés en face du site de La Croix-des-Marins jeudi matin. Difficile de quantifier le nombre de projectiles. « En tout cas, je fais partie de ceux qui mettent le paquet ! » Au total, sept techniciens sont mobilisés sur deux jours de mise en place sans compter les membres des services techniques de la mairie de Redon qui donne « un sérieux coup de main ».

Pour Charlotte Colombel, être designer pyrotechnique est un rêve de gosse. En même temps, elle est tombée dedans étant petite. « Mon père tire des feux d'artifice depuis des années et ma mère vendait de l'équipement, explique-t-elle. Il y a cinq ans, ils ont monté leur propre entreprise, Breiz'Artifices, et m'ont engagée comme designer. Ils l'ont fait en partie pour me donner ma chance. »

« on travail en numérique »

Le problème quand on tire un feu d'artifice, c'est qu'on est sur le côté et qu'on ne voit pas le résultat final en direct. « C'était vraiment frustrant, explique Charlotte Colombel. Pour palier à ce problème mais aussi pour plus d'efficacité, nous travaillons désormais en numérique. On cale tout sur un ordinateur relié sans fil au matériel de tir. Comme ça, on peut se positionner près du public et voir le travail accompli. »

Ce soir, le temps risque de ne pas être radieux. « On peut faire le feu sous un peu de pluie, ça n'est pas un problème, explique Charlotte Colombel. C'est juste un peu galère, mais on a l'habitude. » Le top départ sera donné à 23 h.

Brice MICLET.

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